750 grammes
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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 13:45
Pour accompagner vos soupes, en entrée avec une salade ou en dîner léger, voir en apéritif en version miniature, les pirojki sont la version russe de nos friands....

pour cet article, je me suis inspiré du livre 310 recettes de cuisine de la vielle Russie d' Alexandre Orloff aux éditions Jacques Grancher.
Ce livre complet donne d'excellentes idées pour les jours froids, gris et tristes qui vont bientôt arriver. La cuisine Russe est riche, goûteuse et utilise les produits d'automne et d'hiver avec brio.
Dimanche derniers, j'ai préparé une grand Pot-au-feu familial ( on était une douzaine ) et nous avons partagé les restes de viande, légumes et bouillon. Donc, aujourd'hui, avec les bouillon et la viande, c'est bortch et pirojki ( pour le bortch, potage à la betterave, voir l'article déja posté ).

Les pirojkis sont un exquis moyen de réutiliser la viande froide du Pot-au-feu ou tout autre viande cuite.
Mais la farce peut varier presque à l'infini tant que l'on reste dans une certaine cohérence géographique dans le choix des ingrédients et de l'assaisonnement ( sinon ce ne sont plus des pirojkis....mais ce n'est pas un souci en soit ).
Il est possible des les préparer avec une pâte feuilletée ( pur beurre du commerce ), une pâte brisée (maison ou pur beurre du commerce), une pâte à pain...on y associe une farce à la viande, au poisson, aux légumes, au riz, au sarrazin  ( kasha ), aux champignons....

La farce est tout d'abord cuite ou préparée avec des éléments déjà cuits.
Aujourd'hui, j'ai haché grossièrement le boeuf du Pot-au-feu auquel j'ai ajouté 2 oeufs crus entiers (pour environ 200 à 300g de viande), pour coaguler la farce, du fromage frais ( ici de la faisselle ) pour le moelleux, de l'ail et du persil hachés pour donner du goût, et un peu de chapelure pour assécher la préparation.
la farce doit être souple mais pas humide au risque de détremper les chaussons.
Samedi dernier mon homme à préparé une farce délicieuse avec un mélange de steak haché et de chair à saucisse revenu à la poele, avec oignons hachés grossièrement, tomates en boite et épices douce ( il ne m'as pas dit exactement lesquelles ) longtemps mijoté jusqu'à ce que l'humidité s'évapore en grande partie. J'ai ajouté un peu de chapelure pour terminer de sécher la préparation puis nous avons garni des cercles pâte feuilletée préalablement badigeonnés de blanc d'oeuf ( pour les étanchéifier et aider à coller les chaussons ) et refermés puis dorés avec le jaune de l'oeuf et cuits à four chaud ( 200° C ).
Lorsque la pâte est cuite, puisque la farce l'est déjà, c'est prêt !

je reviendrais sur le sujet plus tard avec des associations pâte et farce et des idées pour les servir...
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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 18:42
Aujourd'hui, en vérifiant ma boite aux lettres, j'ai lu un courrier de Marion ( que je ne connais pas...) qui me disait que certains de mes articles avaient étés copiés sur d'autres blogs et sites de cuisines sans forcément donner la référence.
Je ne savais pas que mes écrits plaisaient autand au point d'être "pillés"...en fait, je me sens plutôt flattée...
merci de me lire, je suis ravie si j'ai pu vous aider et si d'autres s'approprient mes écrits cela veux dire qu'ils les trouvent bons...
le savoir est une des rares et précieuses choses qui augmente lorsqu'on le partage !!!

Lorsque j'ai raconté ça à mon homme il était tout aussi content pour moi, ça me donne de nouveau envie d'écrire ( j'avoue avoir un peu délaissé le blog ces derniers temps...).

Merci à toi Marion et à vous tous qui appréciez ce blog...je suis très heureuse de partager avec vous mes découvertes et de savoir que cela vous est utile !

n'hésitez pas à m'écrire si vous avez des questions ou à laisser des commentaires car je pourrait ainsi mieux répondre à vos besoins et attentes...

A bientôt...
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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 15:22


le gâteau roulé est un classique rapide, facile et très polyvalent.
La recette de base est une sorte de génoise composée d'oeufs, de sucre, de farine, de fécule de maïs et de levure chimique...

pour une plaque de four d' environ 30 cm sur 30 cm:

4 oeufs blancs et  jaunes séparés

40g de farine blanche ( ou semi-complètes )
40g de fécule de maïs
1 càc de levure chimique
le tout mélangé et tamisé 1 ou 2 fois ensemble


2 fois 60g de sucre ( j'utilise mon sucre vanillé maison )
la moitié du sucre est ajouté aux jaunes d'oeufs qui sont blanchis au batteur.

les blancs sont montés en neige souple avec une pincée de sel puis ont ajoute graduellement le reste du sucre en continuant à battre jusqu'à ce que les blancs forment des piques souple sur les branches du fouet ( on appelle ça monter au bec d'oiseau en jargon pâtissier ) puis on réserve de coté.

on ajoute les poudres tamisées aux jaunes d'oeufs blanchis petit à petit en continuant à battre au fouet électrique et en alternant avec un peu d'eau bouillante pour que le mélange reste souple ( environ 10 cl au total en plusieur fois je pense, je fait ça à l'oeuil ).

on ajoute alors doucement les banc en neige en soulevant la masse par en dessous avec une spatule souple.

on verse alors la pâte ( qui est assez souple et mousseuse ) sur plaque humidifiée et recouverte de papier sulfurisé en faisant bien attention à la répartir uniformément avec une spatule souple.

On place au four préalablement préchauffé à 120°C pendant 10 à 15 minutes jusqu'à  ce que le gâteau soit pris et légèrement doré. On vérifie la cuisson en piquant uncure dent ou une brochette en bois, elle doit ressortir propre.

pendant la cuisson on prépare un plan de travail pour rouler le gâteau en étalant premièrement un torchon mouillé et bien essoré bien à plat puis un morceaux de papier sulfurisé de la taille du gâteau que l'on saupoudre d'une fine couche de sucre en poudre.

lorsque le gâteau est cuit on le retourne sur le plan de travail, on enlève la plaque et on humidifie légèrement le papier sur le fond du gâteau et on attend que ça refroidisse un peu ( pour que le papier se décolle facilement et que l'on ne se brûle pas en roulant )
lorsque le gâteau est tiède ( n' attendez pas qu'il soit froid il se casserait au lieux de se rouler ), décoller doucement le papier en le tirant doucement par les coins.

napper uniformément de confiture au choix ( ici de la fraise maison ) puis rouler serré en ramenant vers soit en s'aidant du papier sulfurisé qui est dessous ( celui qui est sur le torchon humide et saupoudré de sucre ).

Enfermer le gâteau dans le papier en serrant et laisser refroidir.
Pour vous aider, vous pouvez regarder les étapes dans les 2 albums sur le blog.
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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 16:11
Ce n'est pas difficile de faire un curry thaï à la maison. Lorsqu'on aime la cuisine exotique ça change du traiteur chinois ( et on sait ce qu'il y a dedans ).
Pour un bon curry thaï, il faut trouver un équilibre entre les divers éléments qui composent la sauce afin de créer un mélange harmonieux entre les saveurs.
On doit retrouver :
- le salé ( sauce de poisson nuoc mam vietnamien ou nam pla thaïlandais )
- le sucré ( sucre de palme ou sucre de canne )
- l'acidulé, le citronné ( citron vert, citronnelle, feuille de citron kafir )
- le piquant ( piment rouge ou vert, poivre )
on lie le tout avec du lait de coco ( pour le parfum et l'onctuosité ) et on le parfume d' épices aromatiques ( cannelle, cardamome, girofle, badiane...) et d'herbes fraîches ( coriandre, menthe, basilic thaï ).
Une fois la sauce prête on y fait cuire plus ou moins ce que l'on veut ( poulet, porc, poisson à chair ferme type lotte, tofu, légumes divers,champignons, pommes de terre ou patate douce...)

Si vous avez la chance d'avoir près de chez vous une épicerie proposant des produit asiatiques essayez de vous procurer des ingrédient thaï
- sucre de palme qui se présente en galets qu'il faut casser pour en détacher un morceaux
- feuilles de citron kafir, surgelées en paquets, ne prenez que ce dont vous aurez besoin au fur et à mesure 1 ou 2 feuilles à la fois et laissez le reste au congélateur
- petits piments frais que vous pourrez enfiler avec une aiguille en les piquant dans la queue pour les faire sécher dans la cuisine ( ça décore et vous en aurez ensuite sous la mains pour plus tard )
- basilic thaï qui ressemble au basilic mais à un parfum frais, anisé et poivré ( qui pourrait ressembler à l'estragon )
- pâtes de curry thaï toutes prêtes dans un pot avec couvercle, une fois entamée elle se conserve des mois au réfrigérateur.

Sinon vous pouvez faire sans et vous débrouiller avec ce que vous trouverez au supermarché...

Voici les grandes étapes, la trame d'un curry thaï

1    préparer ses ingrédients ( choisir ses légumes, les éplucher et découper, découper sa viande, son poisson ou son tofu...),
      préparer sa pâte de curry si vous ne l'avez pas achetée prête ( dans un mixer placer ail, oignons ou échalote épluchés et découpés en morceaux, piments frais épépinés ou non selon la puissance voulue, gingembre frais et/ou galanga frais si vous en trouvez, épices en poudre au choix, et si vous voulez coriandre fraîche, citronnelle...et mixer pour faire une pâte épaisse, si nécessaire fluidifier avec un peu de jus de citron vert ou d'eau pour aider la machine )
    sortir tout les ingrédients dont vous aurez besoin ( sucre de palme ou de canne, sauce de poisson, épices entières, lait de coco...), préparer une sachet d'épices entières un peu concassées dans un filtre à café fermé de la ficelle à roti ( cannelle, cardamome, girofle...)

2    dans un wok ou une sauteuse ou une casserole assez grande, faire revenir la pâte de curry quelques minutes en remuant dans u  peu d'huile neutre, ajouter les éléments à faire dorer ( la viande, le tofu ferme en cubes, certains légumes... ) remuer quelque instants pour faire griller et enrober d'une couche aromatique

3    ajouter les liquides ( lait de coco puis si l'on veut bouillon ou tomates en boite ), rectifier l'assaisonnement, ajouter les épices entières (dans le petit sachet pour pouvoir les retirer enfin de cuisson) et les éléments à bouillir en fonction de leur temps de cuisson.

4     En fin de cuisson enlever le sachet d'épices entières, ajouter la touche finale ( herbes fraîches, cacahouètes pour le croquant ) et servir avec du riz thaï ( collant et parfumé ).

et voilà, si vous voulez un exemple pour vous aider je vous donnerais plus tard une ou deux de mes recettes...
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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 15:05
Bonjour à tous,

Après une trop longue absence me voilà de retour avec plein de choses à vous dire...
J'ai animé récemment un atelier paella ( pour être vraiment honnête avec vous, je connaissais la théorie mais c'était la première que j'en faisait une...et ça s'est très bien passé, tout le monde à passé un bon moment et est reparti avec son tup...on s'est régalé !!! )

Voici donc un petit topo sur le sujet:

Il y a de nombreuses "recettes" de paella et le plus simple est de revenir à la base...
On peut préparer une paella toute l'année et avec tout les budgets. C'est un plat familial et convivial.

D'abord choisir un bon riz rond ( type riz à risotto ), c'est lui l'élément essentiel du plat, le lien entre tout les ingrédients et une huile d'olive de qualité.
on en compte entre 60 et 100 grammes par personne selon les appétits ( attention, il va doubler ou tripler de volume en cuisant, prévoyez assez de place pour le lui permettre ).



Ensuite, un bouillon de qualité adapté à l'élément principal et des épices et aromates adéquats
( piment, paprika et safran au moins ).

Puis des légumes de saison ail, oignons et tomates ( fraîche ou en boite si ce n'est pas la saison ) et ce que vous trouvez ou que vous aimez ( en hiver, carotte, choux-fleur...en été poivrons,courgettes...) et des petits pois ( qui, avec le riz suffisent pour apporter les protéines nécessaire à l'organisme...viande et poissons ne sont pas indispensable pour que ce plat soit équilibré ).

Enfin, l'élément animal dépendra de la région où vous vivez ( ce que l'on trouve chez vous...) et de votre budget.
Pour la viande on peut mettre du poulet certes mais aussi du porc ( chorizo, filet de petits morceaux...), du lapin ( comme dans la paella Valenciana traditionnelle ), ou même des escargots !!!
Pour les produits de la mer, les poisson à chair ferme ( comme la lotte ), les crustacé ( grosse crevettes, langoustines...),les coquillages ( moules, coques, palourdes... ) les calmars... conviennent bien.

La paella peut se préparer à l'avance. On la dresse alors dans un joli plat qui va au four et on la réchauffe au moment de servir.

La méthode se cuisson est un mélange entre le risotto ( il faut remuer souvent ) et le riz pilaf ( on met le liquide en une fois ).

Dans une grande poele ( ou un paellero, qui est une poêle avec des anses à la place de la poignée, si vous en avez un ), on fait revenir les éléments animaux un à un et on les enlève dès qu'ils ont pris une jolie couleur. puis on fait revenir les oignons, l'ail et le riz, on ajoute les liquides et les légumes on  remue jusqu'à ce que le riz soit cuit, on ajoute alors les viandes et poisson mis de coté et on mélange pour lier tout les parfums...

J'ai l'impression de ne pas être très claire je vous donne donc un déroulé de l'atelier
Nous avons préparé une paella d'hiver pour famille très nombreuse et petit budjet ( 16 personnes, budget 2 E par personne )
avec riz rond, ail, oignon, carottes ( pour la couleur ), petits pois en boite, tomates concassées en boite, cuisses de poulet, chorizo doux et moules avec un mélange d'épices "spécial paella" ( paprika,piment, safran et sel )

1- Préparer tout les éléments:
- éplucher et tailler les légumes en tout petits morceaux ( ail, oignons, carotte )
- ouvrir les boites ( tomates, petits pois )
 - séparer les cuisses de poulet en deux morceaux ( pilon et haut de cuisse )
- nettoyer et faire ouvrir des moules avec un peu d'ail et d'oignon, leur enlever une coquille sur les deux et filtrer les jus qu'elles on rendu
- couper le chorizo en morceaux.
- Préchauffer le four à 200 C°
- facultatif rincer le riz dans une passoire, bien l'égoutter
-  mesurer le volume de jus de moule (compléter en eau ou bouillon pour faire le double du volume du riz)

2- Débuter la cuisson:
- faire chauffer la ( les ) poêle(s) et faire revenir le poulet sur toutes les faces, le mettre au four à 200° C sur une plaque
- dans la ( les ) même(s) poêle(s) faire revenir l' ail, l'oignon et le riz en remuant, ajouter le chorizo, le laisser rendre un peu de jus pour colorer et parfumer le riz
- ajouter les tomates et les carottes, remuer pour bien mélanger, verser le reste des liquides et les épices.
- remuer régulièrement pendant la cuisson du riz ( environ 17 min vérifier sur le paquet ) vérifier en goûtant et ajouter un peu d'eau si il n'y a plus de liquide et que ce n'est pas cuit. les grains de riz doivent être tendres mais rester entier.
- vérifier la cuisson du poulet: piquer pour voir si le jus coule clair comme de l'eau, si il est rosé remettre au four
- ajouter au riz les éléments déjà cuits ( moules, petits pois ) et mélanger
- dresser dans un joli plat ( qui va au four si vous préparez à l'avance ) et disposer les morceaux de poulet cuits au dessus.

si vous préparez une paella avec d'autres éléments
faites revenir rapidement les calmars ou les langoustine avant de faire revenir le riz en enlevez les de la poêle pour les ajouter à la fin
mettez le poisson en cubes dans la poelle environ 4 min avant la fin de la cuisson du riz idem pour le porc mais plus tôt car il cuit plus longtemps

autre option pour la cuisson des morceaux de poulet, vous pouvez les cuire entièrement à part dans une cocotte avec les tomates ( et les poivrons si vous en mettez ) et  ajouter le tout pendant la cuisson du riz, idem pour le lapin.

voilà pour cette fois, bisous et bon apétit


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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 14:08

Après vous avoir parlé des herbes, et comme annoncé dans l'article ma petite épicerie, voici donc un petit topo sur les épices dans la cuisine.
J'ai une façon à moi des les classer :
- les épices sèches
-les épices fraîches
-les mélanges d'épices ( frais et secs )

Pour commencer, Que sont les épices, à quoi ça sert d'en avoir....?
Ce peut être un bouton floral ( clou des girofle ),le pistil d'une fleur ( safran ), une graine ( coriandre, cumin, muscade, nigelle... ), une gousse ( vanille, cardamome..), une feuille ( kari ), une écorce
 ( cannelle, casse ),une herbe (citronnelle), un rhizome ( gingembre, curcuma, galanga...), un fruit (piments)...
On les trouve le plus souvent sèches ( les épices fraîches sont une découverte récentes sous nos climats, grâce aux transports rapides ). Elles sont exotique ( les plus proches viennent du bassin méditerranéen ). Elles ont une saveur puissante et marquée sans être forcement piquantes( c'est d'ailleurs leur caractéristique principale sauf exception ).
On a de tout temps et sur toute la planète utilisé les épices ou les herbes pour donner du relief à la cuisine. La plupart d'entre elles ont des vertus médicinales, souvent digestives. Elles permettent de mieux apprécier ce qu'on mange et de mieux le digérer.Que des avantages !!!
Les épices sèches se conservent longtemps mais au bout d'un an leur parfum s'estompe.Achetez-les dans des boutiques qui en vendent souvent pour être sûrs qu'elles ne sont pas dans le magasin depuis une éternité. Et inutile d'en avoir beaucoup (il vaut mieux acheter 20g régulièrement que 100g qui vont s'éventer dans votre cuisine).

Une sélection réduite et bien choisie d'épices sèches suffit pour pouvoir faire presque le tour du monde des cuisines.

Agrumes ( zestes )
J'achète mes agrumes de préférence bio et je les zeste ( avec un économe ou un zesteur ) avant de les presser. J'en parfume les desserts mais aussi les mijotés( orange dans l'osso bucco par exemple ), une ou deux lanières taillées à l'économe suffisent à donner une pointe de peps à un plat.
Le zeste de citron entre dans la composition de la gremolata ( haché avec de l'ail cru et du persil ) qui sert en Italie à donner un coup de fouet aux mijotés au moment de servir.

si on ne les utilise pas immédiatement on peut les conserver au sel, au sucre, au sirop, séchés à four doux. On les incorpore alors à de multiples préparations.


Anis en grain
Les minuscules graines croquantes de l'anis vert apporte de la fraîcheur aux plats de poisson, coquillages et viande blanche. Son goût rappelle le fenouil et il peut entrer dans la composition des herbes de Provence ou parfumer le pain d'épices.

Badiane ( anis étoilé )
On en trouve dans le mélange de 5 épices chinois. Sa saveur anisée est plus chaude que celle du fenouil ou de l'anis vert mais les étoiles elles mêmes ne se mangent pas ( contrairement au 2 autres ) car elles sont assez grosses et ligneuses. On l'utilise donc en poudre ou on les retire à la fin de la cuisson. Outre les plats chinois, on peut l'utiliser dans les curry thaïe ou indiens, les dessert ou les boissons ( en tisane chaude ou refroidie, elles sont désaltérantes et digestives ).

Cannelle
J'aime la cannelle, mais, il faut savoir la doser. En excès, elle est assez écoeurante alors ayez la main légère.
Avec les fruits d'automne ( pomme, poire ) c'est un mariage classique et heureux. Dans les curry et massala, dans les desserts aussi, elle apporte chaleur, rondeur et suavité. On trouve dans les 5 épices chinois et dans le mélange 4 épices ( vous savez, les épices Rabelais de nos parents et grands-parents ). J'en achète en bâtons et en poudre ( car  c' est un peu pénible à moudre ). L'hiver approchant, avoir quelques bâtons de cannelle d'avance permet de se préparer facilement un petit vin chaud avec une larme de miel ( ou du sucre si vous préférez ) et 1 ou 2 clou de girofles piqués dans des tranches d'agrumes.

Cardamome
La fraîcheur camphrée de la cardamome parfumes les curry thaïe et indiens mais aussi les desserts ( entremets, compotes ou fruit rôtis, en papillote ou au sirop ). Je préfère la cardamome verte ( plus fine que la noire ). Pensez à ouvrir les capsules avant d'incorporer cette épices à votre plat car le parfum vient des petites graines qui sont à l'intérieur et qui doivent être les plus noires possible ( signe de fraîcheur ).

Carvi
cousin du cumin, il a un parfum plus " frais" que je marrie au choux blanc ou rouge.Il peut aussi entrer dans la composition d'un mélange pour couscous, ou dans les curry, les massalas, la cuisine des pays nordiques ou de l'est de l'Europe( goulash par exemple )...

Citronnelle
C'est une herbe un peu ligneuse que l'on peut acheter fraîche, sèche ou surgelée. Son parfums doucement citronné se marrie aux curry thaïe, aux bouillon léger, aux poissons, aux viandes blanches mais aussi en boisson rafraîchissante. il faut enlever les feuilles extérieures si elles vous paraissent sèches. Le coeur de la tige est parfois assez tendre pour pouvoir être mixé dans une pâte de curry thaï...sinon écrasez juste la tige avec le plat du couteau et laissez la entière pour pouvoir l'enlever en fin de cuisson.

citronnier kafir ( feuilles )
On peut les trouver surgelées dans les épiceries asiatiques. Leur parfum puissamment citronné est libéré lorsqu'on les déchire et il imprègne alors bouillons et sauces. Si on en trouve pas, on peut à l'occasion les remplacer par du zeste de citron vert ou de la citronnelle. Les feuilles elles mêmes ne se mangent pas, elles sont trop coriaces, pensez à les enlever en fin de cuisson.

Coriandre en grains
Avec sa douce note d'écorce d'orange, elle se marie avec les viandes blanches, les légumes mais aussi les desserts. Elle entre dans la composition de mélange à couscous ou tajine, dans la poudre de curry indien, dans les marinades de volaille, de lapin ou de porc...

Cumin entier
A mes yeux, indissociable du chili con ( ou sin ) carne, des curry indiens ou de la cuisine du bassin méditerranéen... C'est un basique à avoir toujours dans sa cuisine. 

Curcuma en poudre
Appelé safran du pauvre, le curcuma donne une jolie couleur jaune doré à diverses préparations salées. Sa saveur est douce, presque neutre et il sert surtout de colorant aux curry et sauces. Associé au poivre noir, il est excellent pour la santé.

Fenouil en grains
Son goût anisé se marrie avec la cuisine du bassin méditerranéen et peu être utilisé en complément ou remplacement de l'anis vert.

Fenugrec entier
Utilisé dans la cuisine indienne, sa saveur profonde et un peu âcre peut dérouter le palais occidental mais mélangé à d'autres épices dans les mélange de poudre de curry, il y apporte une certaine richesse. On peut aussi faire germer les graines entières pour en agrémenter les salades, c'est un peu piquant et amer, assez exotique...Le graine sont assez dures mais une fois cuites dans unes sauce elles s'attendrissent et on peux les consommer. Sinon on peux aussi le réduire en poudre.

Galanga en poudre
De la famille du gingembre, c'est aussi un rhizome mais son parfum est plus rond. Il évoque le poivre et la cannelle, un peu la muscade avec une note fraîche. Dans les curry thaïe ou indien, en remplacement ou complément du gingembre mais aussi pourquoi pas dans les préparations sucrées, sa saveur originale et presque intrigante est séduisante, mais n'en abusez pas car à l'excès il peut être écoeurant.

Gingembre en poudre
Personnellement, je l'évite car mal dosé ou de piètre qualité il a un affreux goût de savonnette. Je le préfère frais, sachant qu'il est assez facile à trouver maintenant en épicerie asiatique voir au supermarché. Si il est un peu vieux, il peut être plein de fibres coriaces et il est alors recommandé de le râper plutôt que de le hacher. On l'épluche avec un cuillère à café. Ainsi, bien que ce rhizome soit biscornu, on enlève que la peau et on préserve la chair tendre et parfumée qui se trouve juste dessous. Dans les plats salés et sucré, son parfum frais, citronné et piquant me séduit et j'en ait toujours à la maison.Il forme un quintet gagnant pour donner un "goût chinois' à de nombreuses préparations comme des farces ou des sauces avec l'ail, le piment ( frais, en poudre ou en purée ), la coriandre fraîche et la sauce soja...

Girofle
les clous de girofle sont indispensables, piqués( 3 suffisent pour une grande cocotte ) à la base d' un oignon épluché pour les cuissons bouillies (pot-au-feu, poule-au-pot), on les trouve aussi dans plusieurs mélanges comme le 4 épices, ou le 5 épices chinois et dans certaines poudres de curry indiens, le raz-el-hanout...avec de la cannelle on en parfume de vin chaud...enfin c'est un basique à toujours avoir chez soi.

Kari (feuilles )
Difficile à trouver fraîches, on peut aussi les acheter sèches mais elles ont alors une saveur moins marquée
 ( parait-il car je n'en utilise pas ). On les utilise dans les curry indiens, en les faisant frire au début dans l'huile avec les autres épices. J'ai essayé une fois et n'en ai pas été convaincue, mais elles n'étaient pas de première qualité...

Moutarde en grains
Dans les curry indiens ou pour les marinades, la moutarde entière à de nombreux usages. Elle se conserve bien et vous pouvez aussi vous amuser à fabriquer votre moutarde préparée maison en petite quantité pour une occasion spéciales en mixant ou pilant des graine de moutarde sèches et en délayant la poudre obtenue avec du vinaigre, un peu d'huile si on le souhaite, et des aromates divers, voir même une pointe de miel...

Muscade ( ou macis )
Grande amie de la pomme de terre et des épinard, la muscade se retrouve dans le mélange 4 épices. Préférez la entière à râper au dernier moment, son parfum sera bien plus prononcé. Attention tout de même, car la valeur d'une noix entière râpée peut tuer un adulte ( mais qui pourrait en manger autant en une fois....!!! ) en effet la muscade contient un composé chimique légèrement euphorisant...mais tout à fait légal !

Nigelle
Ces toutes petites graines noire on un parfum léger et subtil qui se dégage à la cuisson.On les utilise sur les pains indiens ( les petites choses noires qui croquent sur les naans...), dans les curry ou les tajines...

 

Paprika

Il s'agit d'une sorte de poivron séché puis réduite en poudre. Sa profonde couleur rouge, sa saveur chaude, plus ou moins piquante, donne sont caractère au goulash hongrois. J'aime aussi le paprika fumé espagnol ( celui qui parfume le chorizo ) qui donne un délicieux petit goût de barbecue à mes préparations.


Piments
C'est sous l'influence de mon homme que je me suis mise au piments. Il aime "quand ça pique" et j'ai fini apprécier aussi en commençant par des doses homéopathique et en augmentant au fur et à mesure. Je parle de piments au pluriel pour une bonne raison, chaque variété à une saveur très différente. En général, la règle veut que plus c'est petit plus c'est piquant et hors exceptions, ça marche à peut-près. Attention cependant au piment Habanero !


Poivres

Il existe des nombreux poivres, des" vrais" ( de la famille botanique des pipéracées ) et des "faux".

Le plus connu est le poivre noir. Le poivre blanc c'est le même sans l'enveloppe autour des grains et le poivre vert est immature. Selon le stade de développement du grain ou le traitement après récolte, selon le lieu de production aussi, la saveur est différente. D'autres épices sont appelée poivres sans en être. Le "poivre" du Sichuan par exemple ( dans le mélange de 5 épices chinois ), ou bien le poivre long ( que j'adore dans les bouillon de boeuf ou pour la cuisson du jambon ).Le poivre à queue à une saveur camphrée qui rappelle la girofle. Si vous en avez l'occasion goûtez les, essayez les dans diverses préparations et apprivoisez les.

Safran
Je n'aime pas le safran...la chose est dites ! Et comme c'est une des épices les plus chères au monde ça fait des économies ! bon, sans blague, j'avoue que je n'en raffole pas et ne l'utilise que dans les mélanges à paella...mon meilleur ami en parfume une crème anglaise...on peut aussi en mettre dans la soupe de poisson  ( bouillabaisse ), le riz, les pâtes...il suffit de réhydrater une petits pincée de filaments dans un peu de liquide chaud avant d'ajouter le tout à sa préparation...Veillez à vérifier que vous achetez du vrai safran car les fraudes sont nombreuse, évitez la poudre qui peut être falsifiée facilement et n'achetez que des filaments rouges très foncé et au parfum puissant...chez un commerçant de confiance !

Vanille
L'odeur et la saveur de la vanille en gousse est incomparable à la copies pâlotte qu'est la vanilline industrielle que l'on retrouve dans toutes les préparations du commerces "arôme vanille"...Oui, la vraie vanille de qualité au gousse tendres et charnue est chère mais, après en avoir utilisé les petites graines internes dans un plat, la gousse elle même peu servir à parfumer ( pendant plus d'un an ) un pot de sucre, ou être infusée dans un autre plat...

Ce sont celles que j'ai toujours dans ma cuisine mais j'aime bien avoir du choix... un nombre plus restreint suffit pour commencer à apprivoiser les épices :
Poivre ( noir, blanc, vert déshydraté ou en saumure, long, Jamaïque ou Méxique...)
1 anisé ( anis ou badiane ou fenouil )
1 citronné ( citronnelle, feuilles de citronnier, zestes d'agrumes )

Paprika ( "nature" et fumé )
Cannelle et vanille ( pour les dessert principalement )
Coriandre et cumin ( pour la cuisine du Maghreb et les curry )
Curcuma, fenugrec, nigelle et moutarde entière ( pour la cuisine indienne )
Muscade et girofle entiers
cardamome ( pour la cuisine indienne et thaïe )

En ce qui concerne les épices fraîches ( c'est à dire, citronnelle, gingembre, galanga, curcuma, feuilles de kari ou de citronnier, piments...), elles ont une saveur moins concentrée et se conservent moins longtemps ( mais on peut les préparer et les congeler " prêtes à l'emploi " ). Je trouve leur parfum plus intéressant, souvent plus complexe et moins agressif que les sèches ( surtout le gingembre que je n'achète jamais sec, je lui trouve un vague goût de savon ).
Elles permettent de préparer des pâte de curry thaïe ou indienne fraîches et maison d'une saveur incomparable.

Les mélanges d'épices sont à classer selon leur région d'origine.

 

Le 4 épices ( mélange Rabelais ) contient girofle, muscade et/ou cannelle, poivre noir et gingembre sec

Le 5 épices chinois poivre du Sichuan, badiane, cannelle, girofle et fenouil

base pour curry indien ( à agrémenter en fonction de l'élément principal du curry ) curcuma, paprika, cumin, coriandre


Il en existe une quantité invraisemblable et chaque famille crée ses propres variantes alors n'hésitez pas à en essayer plein avant de choisir vos préférés. Pour les plus aventureux  tentez vos propres mélanges en vous basant sur ceux existant ou, si vous vous sentez pleins de confiance en vous, en vous laissant guider pas votre nez et votre instinct. Mais préparez toujours en toute petite quantité et ne vous laissez pas déborder à ajouter un peu de ceci et un peu de cela pour vous retrouver avec un grand bol d'un mélange inutilisable !!!
Attention à surveiller la composition des mélanges tout prêts car certains contiennent des ingrédient inutiles ou bizarre pour augmenter les volume à moindre frais ( farine entre autre...ou curcuma à haute dose ).

Voilà pour un premier petit aperçu, je compléterais au fur et à mesure A+

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27 août 2008 3 27 /08 /août /2008 01:13
je profite des vacances ( enfin, je n'en ai pas eu depuis Octobre l'année dernière ) pour venir vous dire un petit coucou et compléter ou remettre à jour certains articles en chantier.

L'été est presque fini, j'ai fait des confitures ( les classiques, fraise, abricot mais aussi rhubarbe et fraise-rhubarbe que j'adore ) que j'ai peu sucré ( pour des confitures c'est à dire à la moitié du poids des fruits ) et les ai congelé en sacs après refroidissement...mais ce sont les seulles "reserves" que j'ai faites pour l'instant.
Sinon, je vais cueillir les mûre de roncier ma faiblesse à ce moment de l'année. Mon mari en fait de très bonnes gelées et moi une liqueur qui coule toute seulle...( fin Aout en bouteilles ) j' ai d'ailleurs préparé aussi ma classique liqueur abricot vanille et tenté une liqueur de fraise cet année qui n'ai pas mauvaise du tout...je pense qu'elle passerait bien en kir !

Bon, voilà pour les nouvelles, j'ai plein d'idées d'articles dans la tête et je vais profiter de cette semaine à la maison pour en rédiger quelques uns...la semaine prochaine on part ( soit la Bretagne, soit le Pays Basque et on visitera quelques marchés en quête de produits locaux...).

Donc, A+ à tous

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19 février 2008 2 19 /02 /février /2008 01:15
Ce début d'année, j'ai été débordée.NON  je ne vous est pas oublié  !!!
j'aurais aimé revenir plus vite sur la toile  pour vous parler,  car j'ai encore tand à vous dire...

Je travaille depuis  début Janvier dans une couscousserie près de chez moi ( non, je ne vous donnerais pas précisément leur recette maison,  confidentialité oblige ) mais j'ai appris un coucous  sympa et je pourrais vous en donner les grandes lignes...j'ai appris à cuire la semoule à la vapeur, et je vais apprendre à faire quelques pattisseries orientales...

Avec tout ça moi, j'ai décidé de me mettre  au régime ( non, je déconne pas  ),  j'avais pris un dizaine de kilo  c'est dernières année, je me suis laissé aller et  je ne rentre plus dans la moitié de ma garde robe  !!!
Alors voilà,  mais  bon, ce n'est pas pour ça que je vais arretter de prendre du plaisir à manger et de me régaler.
Je vais juste changer de quoi je me régale, rééquilibrer mon alimentation et controler mes portion...
Manger normalement quoi !!!

En ce moment je commence tout mes repas pas un grand bol de salade verte.Comme ça j'ai moins faim pour la suite et je peut manger une portion raisonnable de protéine et de féculent ( avec légume à volonté ) sans me sentir frustrée.Je n'ai jamais été une grande fan des sauces riches ( tand mieux parceque  j'ai tendance à grossir vite quand je me relache sur la taille de mes portions  ). Et  je limite les matières  grasses "cachées" (  viande maigre  à  5% de matière grasse  le plus souvent,  poisson, fruits de mer...)  et  ajoutées  (  une portion de beurre  égale 10 g, c'est à dire environ une mini plaquettes de restaurant,  ou  2 càc  d'huile  ou 20  cacahouettes  ou pistaches,  10  noisettes ou  amandes,  8  cajous,  3  noix ou noix du Brésil...) 
OUI, je compte mes cacahouettes  !!! ça peut paraitre bizarre  mais pour moi ça marche,  je sais qu' après je ne doit plus consommer de graisses ajoutée  (  si je peux,  car quand quelqu'un d'autre à cuisiné je marche un peu à l'aveuglette mais dans les grandes lignes ça fonctionne ).

Dans ces moments là, je deviend un peu obnublé par ce que je mange, j'essaie de tout compter...ça peut  devenir lassant pour mon entourage mais ça marche  pour moi.
Je m'accorde tout de même  une petite part  de dessert sucré autre que des fruits une fois par semaine.
Le repas ou je suis le moins stricte , c'est le petit  dèj'.
D'abord parcequ'on y engloutit rarement une choucroute garnie,  ensuite parceque si je le prend assez tôt dans la journée ( avant  9 h  ),  il sera brulé de toute façon. Mais ça n'est une raison pour se lâcher sur les croissants pour autand !!! 
Unbon petit dèj ' "de régime" pour moi ,c'est une portion de fruit  ( en jus, en compote peu ou pas sucrée, frais...), un laitage sans sucre,  une ou deux tartines de pain grillé légèrement beurrée  (  environ 10g de beurre au total maximum ), et une boisson chaude non sucrée (  le plus souvent du thé noir  corsé  avec un nuage de lait en poudre écrémé...).Voilà, c'est tout !!!  Parfois je zappe même le laitage ( pas faim ...).

bon sur ces entrefait, je vous laisse car le sommeil me gagne...A+
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19 février 2008 2 19 /02 /février /2008 00:02

 

oui, oui, je parle bien de  cuisine !!!

Les préliminaires, c'est tout ce qui prépare un aliment  à être cuisiné...il s'agit des épluchages, taillages etc...
Certains de mes amis me disent qu'acheter des produits frais au marché, c'est se confronter à cette corvée que les boites, surgelés, sous-vide et sachets sous atmosphère modifié suppriment, pourquoi s'en priver !!!
Certes, répond-je, mais primo, vous payez plus cher, deuxio, vous ne savez pas si c'est bien fait ( bon j' avoue parfois je suis casse pied !!! ) et tertio, ce n'est pas si compliqué à faire et moi, ça me détend ( je sais, j'ai des passe temps bizarre...tourner des artichauts, dégermer des gousses d'ail...).

J'ai donc décidé de vous faire un petit ABC des fruits et légumes et de leurs préliminaires respectif. Ma liste ne sera pas exhaustive, se modifiera au fur et à mesure et sera susceptible  d' être complétée sur une demande....
( j' ajouterais les étapes en photo petit à petit )

ABRICOT
Pour dénoyauter un abricot, faire le tour avec un couteau et suivant la "ligne" entre les deux oreillons et tourner doucement pour les séparer. ( même système pour les pêches )

AIL
pour éplucher l'ail, plusieurs technique, si il doit finir haché, écrasez la ou les gousses avec le plat d'un couteau pour décoller la peau, enlevez la et si l'ail et " vieux "ôtez le germe vert au centre ( ça le rend plus digeste ). Sinon coupez la base, enlevez la peau et coupez la gousse en deux dans le sens de la longueur pour dégager le germe.
L'ail jeune et tendre n'a pas besoin d'être épluché, mais la saison est si courte...et l'ail si indispensable tout au long de l'année !!!

ARTICHAUT
On les achète du printemps ( petits artichauts à manger à la croque au sel ) à l'automne ( gros artichauts à cuire ).
voici comment "tourner" des artichauts comme des pros: d'abord assurez vous que vos couteaux sont parfaitement aiguisés pour éviter de glisser en forçant et de vous couper.Pour les photos voir l'album
Séparer l'artichaut de sa tige en la cassant afin d'enlever les fibres dures qui pourraient rester dans le coeur.

Oter les petites feuilles dure autour de la base en les arrachant une à une.

Couper l'extrémité des feuilles au deux tiers de leur longueur ( en partant de la base, du fond de l'artichaut ).
On peut s' arreter là si on les fait cuire entier pour les effeuiller dans l' assiette.Les cuire alors dans un grand volume d'eau salée ( avec un citron en tranches pour les garder plus blancs et pour le gout ) jusqu'à ce que les feuilles se détachent quand on tire doucement dessus ( la durrée dépend de la taille et de l' âge des artichauts, surveillez toute les 5 à 10 min environ...).

On peut poursuivre l'epluchache et les tourner ( c'est le terme technique ) pour obtenir de joli coeurs prèts à consommer.
Avec un couteau qui coupe bien ( et en faisant attention ! ), prendre l'artichaut dans une main ( la gauche si vous étes droitier...) et commencer à faire tourner l'artichaut sous la lame en suivant bien la forme du légume afin de dégager le fond des feuilles vertes et des parties dures sous la dent.

Penser à citronner régulièrement les zones exposées ainsi à l'air pour ne pas qu'elles noircissent.

Oter le foin avec une cuilère à café si vous voulez garder les fonds entiers ou bien découpez les en morceaux et enlevez le foin avec le couteau.

Conservez dans un bol d'eau froide avec du citron.

On peut ensuite les consommer crus ou cuits. Pour vous aider, regardez l'album sur le blog...
Bon c'est vrai ça demande un peut d'entrainement pour obtenir un résultat "comme au restaurant" et il ne faut pas en avoir 25 à faire sinon on y passe sa journée...mais de temps en temps, pour impressionner l'élu(e) de son coeur...ou crâner devant belle-maman...ou pour le plaisir de faire les choses de A à Z de ses mains 
( chacun sa motivation...).

AUBERGINE
L'aubergine est un légume très diététique, à condition de ne pas l'imbiber d'huile. Je la cuit de deux manière, soit sur le grill, à sec, soit au four en papillote, piquée à l'ail.
Les aubergines grillées font parti des antipasti classiques avec les courgettes, les champignons, les poivrons...qui se préparent de la même façon ( marqués sur un grills chauds puis assaisonnée d'huile d'olive, de vinaigre,d'ail et d'herbes fraîches, sel et poivre ou piment ...).
Après l'avoir nettoyée, je la tranche dans la longueur ou le rondelles.

Je la dépose sur un grill brûlant et les retourne régulièrement pour les marquer d'un joli quadrillage. Je les dispose dans un plat et assaisonne...Ici je les ai coupées en morceaux et ai préparé un plat de linguine ( des spaghetti un peu plus épaisses ) avec du basilic et un filet d'huile d'olive.

J'aurais tout aussi bien les pu les servir en entrée, pour accompagner viande ou poisson, pour chemiser un moule à charlotte ( coupée en longueur ) ou une moussaka ( garnie d'un hachis d'agneau rissolé avec oignons et tomate), pour faire des "lasagnes" 100% légumes...

ASPERGE
La saison de l'asperge est très courte. J'avoue qu'il m'arrive de les acheter surgelée hors saison. Mais à la toute fin de l'hiver, en Mars, Avril, je ne peux pas résister à une botte d'asperges vertes, fermes et croquante.
J'aime un peu moins les blanches que je réserves aux potages, flans et autre, elle sont plus fibreuses et doivent être épluchées à l'économe, en partant de la pointe vers le bout cassé. Car là aussi,comme pour les tiges d'artichaut, il faut casser la base des asperges et pas la couper pour être sur l'enlever les fibres dures.
On doit ensuite ôter les petites pointe le feuilles qui dépassent ( souvent du sable s'y est logé ).Elles sont alors prêtes à cuire soit dans un grand volumes d'eau bouillante salée soit ( et c'est ce que je préfère pour les vertes ) sur un grill très chaud en les retournant dès qu'elles sont marquées. elles restent croquantes et prennent un petit goût de barbecue.

BANANE
Je choisi de préférence des bananes de la Martinique bio et équitable...et je les utilise à cru, congelées ( pour des smoothies frais et onctueux )et rôties ou poellées( avec du chocolat, miam )...c'est le fruit préféré de mon homme et j'ai rarement l'occasion de les cuisiner, elles disparaissent avant que j'en ai le temps !!!

BETTE A CARDE
C'est deux légumes en un ! le vert des feuilles se prépare comme des épinards et la côte blanche comme une tige de céleri ( c'est délicieux tout simplement gratiné avec une béchamel au fromage, c'est à dire une sauce Mornay ).

BETTERAVE
J'aime les betteraves, crues et croquante,( râpées comme des carottes ou dans le bortch) ou cuites au four avec sont petit goût fumé.
On peut utiliser les feuilles comme des épinards, les jeunes en salade et les plus agées cuites à l'eau.

BROCOLI
Commencez par séparer les petits bouquets, lavez les,j'aime ensuite éplucher la petite peau à la base de chaque fleurette pour enlever les petite feuilles ( mais c'est facultatif ) par contre NE JETEZ PAS LA TIGE, épluchez la, lorsque le brocoli est bien frais, la tige est croquante et juteuses et peut se manger crue, c'est délicieux ( ma partie préférée dans le brocoli et j'aime beaucoup ce légume ).
En dehors de la tige, on prépare de la même façon le choux fleur er le choux romanesco.

CAROTTE
Rassurez-moi, vous savez éplucher une carotte quand même !!! On peut incorporer quelques fanes dans les salades d'herbes ou les plats de verdure cuites mais n'en abusez pas car leur fort parfum de chlorophylle peut facilement dominer le mélange et le rendre désagréable...on est pas des lapins !

CELERI
Pour le céleri branche, on peut distinguer trois parties, les feuilles ( plus elles sont vertes plus elles sont parfumées mais aussi dures et amères...) qui sont une herbe aromatique à joindre au bouquet garni par exemple,
les tiges, qu'il faut peler pour enlever les fibres coriaces à l'extérieur de la côte ( indispensables hachées avec des carottes et des oignons comme base des sauces, potages, ragoûts...), et le cœur jaune pâle tendre et doux, délicieux simplement émincé à cru dans les salades pour apporter du croquant.
les côtes vertes épluchées sont exquises tartinées de beurre de cacahuètes à l'apéro ou comme en-cas...on peut aussi les garnir d' un mélange de roquefort, de crème ( pour adoucir et fluidifier la préparation ) et de noix hachées aromatisé d'un trait de Cognac...un "canapé" très chic !!!

CERISE
Que dire des cerises. Elles sont délicieuses telles quelles, à picorer, mais attention, c'est le plus calorique des fruits rouges ( 70 à 75 Kcal aux 100g ). Ce n'est pas une raison de s'en priver pour autant !!!
On ne peut pas en parler sans évoquer le clafoutis, qui est un flan à la cerise ( et dans la version traditionnelle, même pas besoin de les dénoyauter...mais prévenez ceux qui vont le manger qu'ils ne se cassent pas une dent ! ).
On peut aussi en faire une liqueur en coupant juste les queues à 1 ou 2 cm, sans dénoyauter les fruits. On en rempli entièrement un grand bocal, on arrose de sucre puis d'alcool pour fruits. On ferme et on attend en remuant doucement à l'occasion. Au bout de quelques semaines, ouvrir, goûter, ajouter du sucre si nécessaire, filtrer si le goût des cerises est passé dans l'alcool...mettre en bouteilles et savourer tout l'hiver, seul, en kir, pour parfumer cocktails ou desserts. Sur le même principe je prépare une liqueur d'abricot à la gousse de vanille, une liqueur de mûres et une liqueur de fraises ( j'ai du changer les fraises 3 fois avant que l'alcool soit assez parfumé ).

CHÂTAIGNE
J'ai plus ou moins abandonné l'épluchage des châtaignes et les achète prêtes en boite ou en bocal...c'est bien plus simple et on est sûr qu'elles ne sont pas véreuses ou toutes sèches !!!

CHOUX
On ôte les premières feuilles abîmées, coupe le choux en deux puis en quatre dans le sens de la hauteur, on enlève le trognon puis on émince à l'épaisseur voulue.
La même technique est valable pour tout les choux "ronds", choux frisé, choux blanc pommé, choux rouge...

ENDIVE
Je crois que tout le monde sait que l'amertume de l'endive se concentre dans la base conique des feuilles et se repend à la cuisson. Que vous la détestiez ou pas, laisser le "cœur" ou non, c'est selon les goûts de chacun.

FENOUIL
Sa structure est proche de l'endive mais sont cœur n'est pas amer, juste parfois un peut ferme. Le fenouil n'est en général pas très sale et un rapide passage sous l'eau suffit si les feuilles sont bien serrées ( comme l'endive d'ailleurs ). On peut le manger cru, finement émincé ou cuit ( il devint alors plus tendre mais pert un peu en fraîcheur ).

FRAISE
Il faut équeuter les fraises après les avoir lavées, tout le monde le sait non ? sinon que dire, les acheter en saison
( c'est meilleur et moins cher ) c'est à dire de Mai à Août...ou en confiture pour garnir des gâteaux roulés et des crêpes...j'en salive d'avance !

FRAMBOISE
Je les achète bien plus souvent surgelées que fraîches pour préparer sorbets minute et smoothies frappés durant toutes l'année.

FRUIT DE LA PASSION
Il faut les choisir noir et tout fripés comme des vieux pruneaux, c'est là qu'ils sont mûrs et les conserver à température ambiante ( comme presque tout les fruit exotique, tomate et avocats compris, ils n'aiment pas le froid).
On les coupe en deux pour prélever la chair acidulée et parfumée à la petite cuillère et en aromatiser ses préparations. Si les pépins noirs et croquants vous dérangent, passez la pulpe au tamis, pas au mixer qui les transforme en une sorte de sable pénible.

GRENADE

HARICOTS ( verts, frais, secs )
Les haricots verts et beurre frais se préparent de la même façon.On enlève les deux extrémités en les cassant à la main afin d'ôter les fils coriaces qui pourraient gâcher votre plat ( si vos haricots sont très fins ou extra fins ils n' auront probablement pas de fils et casser l'extrémité coté tige suffit en gardant les bouts effilés ). Je les cuit alors dans de l'eau bouillante salée ( juste assez pour les recouvrir totalement, c'est suffisant ) ça chauffe plus vite qu'une grande gamelle et vous pourrez garder l'eau comme base de soupe ou pour cuire du riz ( comme ça vous ne perdez pas les minéraux qui s'y seraient dissous ).Je les sers al dente, nature avec un filet d'huile d'olive, encore tout chauds. Je fait revenir les reste ( quand il en reste !!! ) au repas suivant dans une poelle chaude avec un peu d'ail émincé ou j'en ajoute aux potages en les coupant en tronçons de 2 ou 3 cm.

Les haricots peuvent se consommer aussi demi-secs ( à écosser, en fin d'été, début d'automne ). Je me souviens des grands filets que ma mère achetait et que nous écossions en famille avec mon oncle et ma tante. On les congelait ensuite tels quels par sacs de 1 kg environ et ma mère les préparait tout l'hiver ( je vous donne une recette de demi secs à la tomate sur le blog ).
On peut aussi les acheter secs et les faire tremper 6 à 12 h avant de les rincer puis les blanchir départ eau froide une ou deux fois en changeant l'eau puis les cuire dans un bouillon non salé avec des aromates au choix selon son goût ( thym, laurier, sarriette, cumin, algue Kombu...)( et un morceau de pomme de terre et/ou une tomate, il parait que ça empêche la peau de durcir ) à petit bouillon et jusqu'à qu'ils s'écrasent facilement mais sans être en bouillie aqueuse ( entre 1 et 3h selon la variété ). La même technique s'applique aux pois chiches.
Il ne faut pas oublier de saler environ entre la moitié et la fin de la cuisson. Oui, ça parait laborieux. Mais c'est juste long. En fait et rien ne vous empêche de faire une bonne quantité de haricots secs et de les congeler ensuite dans leur bouillon des cuisson ( c'est important sinon ils dessèchent ) .
Il reste l'option des haricots en boite qui sont bien pratiques il faut le reconnaître. Pensez à bien les rincer, ils seront plus digestes.

MANGUE

MELON

MIRABELLES ET PRUNES

MURES DE RONCIER

Je ne peux pas laisser passer la saison ( chez moi fin Août, début septembre ) sans aller à la cueillette des mûres sauvages. On part avec des sacs et au retour mon homme prépare une savoureuse gelée ( je lui demanderais sa recette si vous voulez ) et moi je fait de la liqueur, des tartes, des crumbles...selon la quantité récoltée.
En rentrant il faut les sortir des sacs plastiques, les rincer dans une passoire, enlever les débris qui pourraient y être mélangés ( feuilles, fruits verts et morceaux de queues....) et les garder au réfrigérateur, dans la passoire jusqu'à usage ( elles peuvent attendre 1 ou 2 jour au froid selon leur maturité ).

NAVET et RUTABAGAS
la peau de ces légumes est épaisse et s'épluche au couteau d'office et pas à l'économe ( comme pour le céleri boule ).
ils se cuisent ensuite comme la plupart des légumes racines, dans un fond de liquide à feu doux ou rôtis, en potage...

PASTEQUE

PECHE

En été, je prépare souvent des pêches pochées dans un sirop léger, vanillé et parfumé d'un trait de whisky...ou d'un sirop à la menthe fraîche. je les sépare en deux en tournant autour du noyau ( comme les abricots ) et les plonge coté peau vers le haut dans le sirop bouillant et les laisse pocher entre 2 et  5 min puis je les retourne peau vers le bas et prolonge la cuisson encore quelques minutes ( je teste la cuisson en plongeant un couteau pointu dans le chair qui doit être fondante sans se défaire ). Je les sort du sirop avec une écumoire et laisse le sirop réduire pendant que les pêches refroisissent assez pour pouvoir enlever la peau doucement. Je les dispose dans un joli plat creux et les arrose du sirop. Je laisse refroidir puis laisse quelques heures au réfrigérateur. Avec une glace, un biscuit croquant ou même seulles, ces pêches font un dessert, un goûter ou même un petit déjeuner rafraichissant et estival.

PIMENT ( voir l'articles sur le piment habanero )

POIVRON

POMME

POMME DE TERRE

RAISIN

RHUBARBE

SALSIFIS

TOMATE

TOPINAMBOUR



( la suite un peu plus tard ... ) A+

 

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30 décembre 2007 7 30 /12 /décembre /2007 15:30
Rebondissant sur le commentaire de Henri sur l'article ma petite épicerie,  je vais vous parler des alcools  en cuisine..... avec modération évidement    ; - )

Ils servent à déglacer  une poelle ou une plaque  à rôtir, à aromatiser un plat, faire une marinade...

Pour un bar de cuisine bien équipé, il faudrait avoir du vin blanc et rouge, de la bière blonde et brune, au moins un alcool fort type whisky, cognac, rhum ou armagnac au goùt, un vermouth ( j'utilise du martini blanc ) et un vin doux type porto, pourquoi pas un alcool blanc comme du gin ou de la vodka, on peut aussi y ajouter les liqueurs que l'on aime...
J'aime aussi le saké et le vin de cuisine chinois ( imbuvable car salé et destiné exclusivement à la cuisine ).

Je n'ai jamais tout ça en même temps car mon appartement et mon budjet mensuel ne sont pas extensibles !

J'achète en fonction de mes besoins et en planification de plats que je vais faire sous peu...

Voilà, entre autre comment et ou je les utilise :

- le vin blanc sec est un basique, je ne prend pas un grand cru  mais toujours un vin que je pourrait sans honte servir avec le plat.
Je l'utilise dans les court-bouillon de poison ( coupé à l'eau avec sel, poivre, ail et/ou oignon et/ou échalotte et/ou vert de poireau émincé, carotte, bouquet garni, et pourquoi pas un peu de céleri, de fenouil...),  dans la fondue au fromage ( deux ou trois fromages coupés en lamelles et à peine couverts de vin blanc assez acide, lié à la  fécule une fois le tout fondu sur feu doux ), pour la réduction d'échalotte qui sert de base au beurre blanc, déglacer un fond de plaque ou de poelle de viande blanche ou de poisson...
Pour une note acidulée autre que les agrumes et plus douce que le vinaigre...on peu lui substituer le champagne brut.

- le vin blanc doux est d'un usage plus occasionnel comme dans une poularde au vin jaune par exemple...

- le vin rouge me sert à déglacer plutot les viandes rouges, les saucisses, à mouiller un mijoté de boeuf, en marinade...lui aussi c'est un basique

- la bière blonde se retrouve dans la pâte à crèpes et à beignets biensùr, elle sert aussi à mouiller des mijotés comme le Waterzoï...
- la bière brune ( j'aime la guiness ) est la part liquide du gâteau au chocolat et à la guiness et sert de mouillement au boeuf à la guiness

- Les alcools viellis ou blancs s'utilisent avec parcimonie, pour les marinades ou pour aromatiser une préparation, ils attendrissent la viande en la "cuissant" partiellement et donnent une saveur plus "virile" aux plats et un gout un peu viellot aux desserts ( rhum ou cognac )

- j'utilise essentiellement le martini blanc au départ de mes risottos, avant l'ajout de bouillon, il enrichi délicieusement le gout du plat
- le porto rouge me sert dans les desserts pour faire gonfler des raisins ou des pruneaux...
J'aime aussi ces deux là à l'apéritif !!!

- le saké a plus ou moins les mêmes uages que le vin blanc pour la cuisine japonaise et le vin de cuisine chinois sert pour les marinades ou déglacer les plats au wok.

- J'utilise aussi le grand marnier de temps en temps pour sa saveur d'alcool et d'orange un peu désuète que j'aime bien.

En fait il s'agit surtout d'utiliser les alcools que vous aimez boire ( sans se ruiner si vous en usez principalement en cuisine mais sans avoir honte de les servir non plus).
Je ne fait pas double bar, ceux que l'on boit sont ceux qui se retrouvent dans mes plats !!!
Il suffit alors d'utiliser sa jugeotte et d'experimenter... A+ soif !!!
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  • : j'ai envie de partager avec vous mes connaissances et découvertes culinaires, mon amour des bonnes choses et le bohneur simple que j'éprouve lorsque je suis "aux fourneaux". Pendant dix ans j'ai cuisiné à la maison pour le plaisir et j'ai recement décidé d'en faire mon métier... nouveaux défis et expérience acquise se rencontrent...allons-y !!!
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